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Prochainement publié dans le "Journal of Neuroradiology", il s'agit d'un note technique qui permet de mettre en évidence l'influence des paramètres d'acquisition et notamment du temps d'inversion (TI) sur le ratio endolymphe/perilymphe dans l'imagerie de la maladie de Ménière.

Lorsqu'on l'on augmente le temps d'inversion, le signal augmente pour tous les liquides cérébraux, mais de façon hétérogène au niveau de l'oreille interne. Ainsi, pour certains patients l'utricule et le saccule diminuent de taille de façon proportionnelle. Il apparait donc plus important que jamais d'avoir un repère anatomique lorsque l'on veut faire le diagnostic d'hydrops sacculaire sur une séquence pondérée en FLAIR, et on rappellera donc notre dernière classification qui définie l'hydrops sacculaire comme une inversion de rapport entre la taille de l'utricule et de celle du saccule sur une coupe axiale ou sagittale dans le plan du labyrinthe.

Un poster en anglais avec illustrations est disponible sur le site de la SFNR ici.

De façon intéressante, le ratio endolymphe sur perilymphe reste plus stable lorsque l'on modifie le temps d'echo (TE) et les séquences à temps d'echo élévé permettent de mieux visualiser la diffusion du gadolinium au niveau de l'oreille interne et donc de récupérer du signal au niveaux des canaux semi-circulaires. Les séquences à double echo (Dual echo chez Philips) apparaissent prometteuses pour analyser à la fois le parenchyme cérébral à TE court, et l'oreille interne à TE long.

Enfin l'augmentation du temps de répétition (TR) permet d'augmenter le SNR global au détriment du scan time.